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30 mars 2006 4 30 /03 /mars /2006 11:53

Bienvenue chez la commère et l'alcool... hic !

Est-ce un hasard ou  aurais-je une affection toute particulière pour les personnes âgées ?
Ma première famille en Sims1 était celle d’un couple de retraités : Roland et Germaine Piplette et c’est aussi une retraitée Ernestine Lavioque qui allait inaugurer mes chroniques en Sims2. C’est grave docteur ?


Germaine et Roland Pipelette, approchaient de l'âge de la retraite. Ils vivaient dans une petite maison située dans la banlieue de Simcity. Une salle à manger/cuisine, une chambre et une salle de bain avec un potager et une dépendance qui abritait la cave et l’atelier. C’était rudement pratique pour Roland, gendarme de son état, que sa femme tarabustait pour qu’il devienne commissaire. Il n’avait qu’un pas à faire pour aller goûter son vin. Et il allait le goûter plus souvent qu’à son tour, prétextant toujours qu’il avait des nains de jardin à terminer.


La cave de Roland, c’était quelque chose ! Bien rangée, les bouteilles bien alignées, le goupillon et le tire-bouchon à portée de main… étonnez vous qu’après ça il succombe à la tentation.
Surtout quand il avait des promotions à arroser.

 

 

 A part son penchant pour la bouteille, Roland c’était pas le mauvais gars, plutôt taciturne… grumpf, humpf, c’était à peu près tout ce qu’il trouvait à répondre à sa femme pour éviter les histoires. La plupart du temps, il n’écoutait même pas ce qu’elle racontait, et elle parlait, elle parlait… avec elle, toute les familles du quartier étaient habillées pour l’hiver car elle mettait un point d’honneur à être la première à colporter les ragots.


Comme style d’ameublement, je leur avais choisi le genre catalogue Conforama pour les fauchés qui aiment le rustique et espèrent faire croire que  leurs meubles en contre-plaqué peuvent passer pour du massif. Pas de goût, et pourtant sûrs d’en avoir. Des petits tapis partout pour pas salir…


 

Un salon en skaï qu’on jurerait du vrai cuir vu de loin, mais qui fait froid aux fesses l’hiver et chaud l’été. Une vieille télé des années 60 (s’agit pas de gaspiller, tant que ça marche !)



Dans la chambre c’était le grand luxe ! Style regency ma chère, genre dans les plus chers du catalogue. Ca sentait le presque commissaire, c’était cossu et confortable. Avec toujours des petits tapis, et il manquait plus que les patins.


Tous les jours, Germaine qui n’avait eu qu’une unique fille allait parler à son portrait en guise de prière à Ste Marguerite. Car sa fille était allée s’enterrer au fin fond de la cambrousse depuis son mariage et elle ne la voyait que rarement.


Et ça c’est la cuisine intégrée à Germaine, ça madame ! Du fait-maison bricolé par Roland. Il a acheté les planches en kit à Leroy-Merlin, et il a tout coordonné, jusqu’au vide-ordures !



 

 

Tous les jours, Germaine s’empressait d’expédier son petit ménage. Elle ne voulait surtout pas de bonne ! Les bonnes, c’était bon pour les fainéantes, comme sa belle sœur Zézette Lapoisse. Une femme qui se respecte sait tenir sa maison elle-même, a-t-elle besoin d'aller travailler à l'extérieur ? Une femme qui se respecte doit tenir sa maison elle-même, ah-mais !


                         

Et puis elle allait chercher le journal pour être la première informée des nouvelles du quartier et enfin elle s’installait sur un fauteuil, près de la fenêtre à guetter le passant pour pouvoir lui déballer tout ce qu’elle avait appris dedans. Journal et Téléphone, c’était comme qui dirait, les deux mamelles de Germaine.



-Roland, t'as lu ça ? Paulette Nouvot est revenue en ville avec son gigolo
-Humpf !

Ainsi s'écoulaient les jours chez les Pipelette. Elle était pas gâtée Germaine avec son Roland pour la causette. Heureusement, heureusement... elle n'était pas cloîtrée chez elle, et elle allait rendre visite aux voisins, elle se promenait en ville, elle était au courant de tout, et grâce à elle les lecteurs aussi.

 

Enfin, ça c'était ce que j'avais prévu : Faire de la famille Pipelette les rapporteurs des nouvelles du quartier, celle qui annoncerait les mises à jour, grâce à laquelle les lecteurs auraient su qu'il se passait quelque chose quelque part. Mais le système a semblé un peu compliqué, et je ne suis pas sûre qu'il ait été compris.




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commentaires

M
Nostalgie quand tu nous tiens ...Quelle adorable petite chronique que celle là ...J'ai beaucoup aimé ce petit portrait un peu au vitriol. On s'y croirait presque !
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